Les éléments du GRAFCET

Icône de l'outil pédagogique Les étapes et actions associées

Une étape caractérise un comportement invariant du système.

Elle est soit active, soit inactive. Elle est représentée par un carré comportant un numéro qui doit être unique dans le programme.

 

 

Les étapes qui sont actives au début du processus (au démarrage de l'API) sont les étapes initiales. Elles sont représentées par un double carré.

 

A chaque étape peut être associée une action représentée en général par un rectangle à droite de l'étape. Le rectangle doit comporter un mnémonique ou un texte spécifique à l'action. Si plusieurs actions sont réalisées, plusieurs rectangles seront mis côte à côte.

Une étape dispose en règle général (si elle n'est ni étape source, ni étape puit) d'une information logique d'entrée et d'une information logique de sortie représentés par deux traits verticaux de part et d'autre de l'étape.

Pour simplifier un GRAFCET, on peut utiliser une macro-étape qui est la représentation d'une séquence d'étapes.

L'étape d'entrée de la macro n portera le numéro En et l'étape de sortie par le numéro Sn.

 

 

 

 

 

 

 

 

Remarque importante : La variable Xn, où n est le numéro de l'étape, est à "1" lorsque l'étape n est active.

 

 

 


Icône de l'outil pédagogique Les transitions

Une transition permet de définir la condition permettant de passer aux étapes suivantes.

Elle est représentée par un trait vertical liant deux étapes et un trait horizontal associé à une réceptivité.

 

 

 

La réceptivité correspond à une équation booléenne. Si l'équation booléenne est vraie et que l'étape précédente est active, on active la ou les étapes suivantes.

 

 

Une transition peut être associée à une action. Cela apporte de la souplesse à un GRAFCET et permet de le simplifier le GRAFCET.

Dans l'exemple ci contre A est actif seulement si l'étape 12 est active ET a est à "1".


Icône de l'outil pédagogique Les temporisations

Dans certains cas, les automatismes nécessitent des temps d'attentes, des temporisations.

Ces évènements (fin de temporisation) sont associés à des transitions.

L'écriture peut varier selon le compilateur utilisé.

La norme adopte cette écriture :

  • t1: numéro de la temporisation
  • X25 évènement qui déclenche la temporisation
  • 1s : durée de la temporisation

D'autres écritures sont possibles. Ci-dessous une syntaxe autorisée par AUTOMGEN :

Dans cet exemple, il n'est pas nécessaire de définir le temporisateur. Le compilateur le gère seul.

 

Dans le cas des temporisations associées aux actions :


Icône de l'outil pédagogique Les compteurs

Dans un automatisme, certaines actions sont répétées, ce qui nécessite des compteurs.

Un compteur se distingue par le fait que :

  • il doit être initialisé
  • sa valeur doit être modifiée (incrémentée ou décrémentée souvent)
  • il conditionne une action

L'initialisation et la modification sont des actions, le conditionnement d'une action est une réceptivité.

Remarque : ci-contre en rouge, la syntaxe du logiciel AUTOMGEN

 

 

 

 

 

 

 


Lycée Théodore DECK - NB2013