Etude du système de traitement

Icône de l'outil pédagogique Etude fonctionnelle d'un système de traitement de l'information

John Von Neumann a élaboré en 1946 un modèle de traitement de l'information qui a court encore aujourd'hui.

Dans ce modèle, trois blocs fonctionnels sont indispensables :

  • l'unité centrale ou CPU qui réalise les opérations
  • la mémoire qui stocke les informations (programme + données)
  • l'unité d'interfaçage qui permet de communiquer avec l'extérieur

Les données (codes de programme et variables) sont véhiculés par un ensemble de fils appelé BUS DE DONNEES. Le bus de données est bidirectionnel et son nombre de fil dépend de la capacité de traitement du microprocesseur. 8 fils s'il s'agit d'un microprocesseur 8 bits.

Le bus d'adresse unidirectionnel véhicule le numéro de la case mémoire vers laquelle la donnée doit aller ou d'où elle doit venir.

Le bus de commande comporte des signaux utiles au fonctionnement de l'ensemble (signaux de cadencement, sélection de lecture ou d'écriture, etc....).


Icône de l'outil pédagogique L'unité centrale

Elle est composée par le microprocesseur qui est chargé d’interpréter et d’exécuter les instructions d’un programme, de lire ou de sauvegarder les résultats dans la mémoire et de communiquer avec les unités d’échange. Toutes les activités du microprocesseur sont cadencées par une horloge.

 

 

On caractérise le microprocesseur par :

  • sa fréquence d’horloge : en MHz ou GHz
  • le nombre d’instructions par secondes qu’il est capable d’exécuter : en MIPS
  • la taille des données qu’il est capable de traiter : en bits

Icône de l'outil pédagogique La mémoire principale

Elle contient les instructions du ou des programmes en cours d’exécution et les données associées à ce programme. Physiquement, elle se décompose souvent en :

  • une mémoire morte ( ROM = Read Only Memory ) chargée de stocker le programme. C’est une mémoire à lecture seule.
  • une mémoire vive ( RAM = Random Access Memory ) chargée de stocker les données intermédiaires ou les résultats de calculs. On peut lire ou écrire des données dedans, ces données sont perdues à la mise hors tension.

Remarque :

Les disques durs, disquettes, CDROM, etc… sont des périphériques de stockage et sont considérés comme des mémoires secondaires. Elles nécessitent un contrôleur de disque.

Icône de l'outil pédagogique Les interfaces d'entrées/sorties

Elles permettent d’assurer la communication entre le microprocesseur et les périphériques. (capteur, clavier, moniteur ou afficheur, imprimante, modem, etc…).

 

Elle est associée à des composants appelés COUPLEURS.


Icône de l'outil pédagogique Adresses et décodage d'adresses

La multiplication des périphériques autour du microprocesseur oblige la présence d’un décodeur d’adresse chargé d’aiguiller les données présentes sur le bus de données.
En effet, le microprocesseur peut communiquer avec les différentes mémoires et les différents boîtier d’interface. Ceux-ci sont tous reliés sur le même bus de données et afin d’éviter des conflits, un
seul composant doit être sélectionné à la fois.
Lorsqu’on réalise un système microprogrammé, on attribue donc à chaque périphérique une zone
d’adresse et une fonction « décodage d’adresse » est donc nécessaire afin de fournir les signaux de
sélection de chacun des composants. Ces signaux se nomment généralement Chip Select (CS).